la Fondation de la Vocation , la promotion 1994 , les autres lauréats
dernière mise à jour : le 21 Mai 2002
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 | « Je n'ai jamais été une bonne élève, sauf en orthographe et en rédaction. On me reprochait trop d'imagination et pas assez de structure. J'ai quand même eu mon bac, du premier coup. Ensuite. tout s'est compliqué. Mes études supérieures, prestigieuses, peut-être, mais très inachevées. Je ne m'intégrais pas au groupe, je n'avais pas l'esprit maison. |
| Petite déjà, je regardais les autres, je ne savais pas être avec eux. Une succession d'échecs a fait qu'un jour j'ai décidé de ne plus sortir de chez moi. Ce même jour, l'ami d'un ami m'a téléphoné pour me vendre sa machine à écrire. Je me suis enfermée pendant trois ans et demi pour écrire sept romans, dont trois sont à ce jour publiés. |
| A vivre ainsi, refermée sur moi-même, désocialisée, j'ai cru souvent devenir folle. S'est ajouté à cela l'angoisse du portefeuille. Comme c'est idiot. comme c'est important. Le prix de la Vocation m'a apporté réconfort, un grand réconfort. J'ai retrouvé un peu de légèreté, j'ai compris surtout qu'il était des gens pour apprécier mon travail, et me soutenir. J'ai besoin du regard des autres pour croire en moi. Tant pis tant mieux. Je ne sais pas. Quant à l'intitulé du prix, il est magnifique. » |
| Caroline a obtenu le Prix Littéraire de la Vocation pour son ouvrage « De la bouche des enfants » Éditions Stock. |
la Fondation de la Vocation , la promotion 1994 , les autres lauréats
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