la Fondation de la Vocation , la promotion 1994 , les autres lauréats
dernière mise à jour : le 21 Mai 2002
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 | « J'ai été très longtemps une enfant sauvage et je n'étais à l'aise que dans mon univers familial : mes parents et mes deux frères qui m'aimaient et m'entouraient. Avec le temps, j'ai pris de l'assurance, cependant mes joies d'enfant puis ma force et mon équilibre d'adolescente m'ont toujours été apportés par la présence des animaux et le contact avec la nature. Après avoir obtenu un Bac C avec mention Bien, j'entrai en classe préparatoire vétérinaire et paradoxalement y rencontrai mes premières difficultés scolaires. |
| L'éloignement de ma famille, des conditions de vie très modestes et des problèmes de santé m'ont fait échouer cette année-là. J'ai alors entrepris des études d'infirmière afin de pouvoir rapidement gagner ma vie. J'ai pratiqué pendant trois ans ce beau métier en changeant souvent de région mais la petite veilleuse intérieure de ma vocation ne s'éteignait pas et je compris que je ne serai jamais heureuse si je ne retentais pas le concours veto. Nouvel échec, à peu de points. |
| Loin de me décourager, je voulus croire que la troisième tentative serait la bonne. Reçue 45ème sur 445 candidats, j'aurais pu choisir de faire mes études dans la prestigieuse école de Maisons-Alfort mais désirant ardemment être vétérinaire en milieu rural, je préférai celle de Nantes où dès la première année d'enseignement je serai plus en contact avec des animaux de ferme que d'appartement. |
| Les études durent quatre ans, je vais pouvoir assurer les deux premières années avec la bourse de la Fondation, après je pourrai obtenir des emplois formateurs et rémunérés en rapport avec ma future profession : vétérinaire. » |
la Fondation de la Vocation , la promotion 1994 , les autres lauréats
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