la Fondation de la Vocation , la promotion 1995 , les autres lauréats
dernière mise à jour : le 21 Mai 2002
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 | A dix-sept ans j'entrais dans la vie active avec un C.A.P. d'ébénisterie, ce n'était pas mon choix. A dix-huit ans je me retrouve à la porte avec cent cinquante francs en poche et l'adresse d'une amie à Paris. Manutentionnaire, manoeuvre je me débrouille. A force d'observation, de lecture, d'initiatives dans les entreprises où j'ai travaillé et de cours gratuits de mécanique automobile, j'atteins un niveau Bac F1. |
| Je suis devenu fraiseur-tourneur parce que c'est l'usinage des métaux qui m'intéresse. Enfant, je fabriquais des jouets que d'autres pouvaient acheter et j'inventais des systèmes pour les rendre plus performants. Aujourd'hui, marié et père d'un enfant, je vis à Perpignan et travaille dans une entreprise de matériel de plongée. J'ai mis au point et fabriqué seul, de façon artisanale, un caisson pour caméra sous-marine (huit cents heures de travail) et dès les premières images filmées, les résultats ont été excellents. |
| J'ai aussi inventé un système permettant aux plongeurs de communiquer par la parole sous l'eau ce qui en cas de mauvaise visibilité peut éviter des accidents graves. J'ai réalisé un petit boîtier d'alarme pouvant aussi bien servir aux pompiers dans les incendies qu'aux personnes âgées ou malades. Quand le porteur tombe ou reste immobile plus de trente secondes, un signal, relié à un central ou une ligne de téléphone choisie, se déclenche. |
| L'efficacité et l'utilité de mes inventions sont reconnues mais j'avais besoin de la bourse pour créer ma société et du titre de lauréat, label de crédibilité. |
la Fondation de la Vocation , la promotion 1995 , les autres lauréats
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